Jeunesse égarée

Aaaaah!
Ok!

Lool

Ouii quelques expressions de chez moi m'échappe.. hiihii

n'est-ce pas Solène --'

Hiii c'trop bien
J'aime
me tarde la souite =D

vouii la suiite

Enfin la suite (suis contente ^^)

Chapitre 6

- Qu’est-ce qu’il t’arrive vieux ?

Cette voix me tira de mon état second. Une main était posée sur mon épaule, c’était celle de Georg. Il me regardait intensément, ses yeux me posant mille questions silencieuses

- Ouais, ça va. T’en fais pas…
- Tu mens très mal Gustav. Alors ?
- …
- Allez, tu sais que tu peux tout me dire.
- Oui, je sais. C’est juste que…
- Que ?
- Les garçons, nous coupa le chauffeur, on est arrivé.
- Tu n’y échapperas pas Gusti, me chuchota georg. Ce n’est que partie remise.

L’homme qui était au volant vérifia qu’il n’y avait aucun signe de vie alentour avant de nous dire de sortir. Tom glissa sa main dans l’une des poches de jeans de son frère. Celui-ci ne protestait pas, il ne réagissait même pas. Tom changea plusieurs fois de poches, aussi je l’interrogeai :

- Mais qu’est-ce que tu fais Tom ?
- Je cherche les clés ! C’est toujours Bill qui les a.
- Et tu ne pouvais pas me le demander au lieu de me tripoter ? Tiens, elles sont là.

Et notre chanteur les sortit de la poche ventrale de son sweat. Tom était rouge de honte et Bill se mit à rire de sa gêne. Ca me réchauffait le cœur de la voir ainsi : aucun vrai sourire n’avait traversé son visage depuis bien longtemps. Alors un rire… on finit par tous le suivre, même Tom. Mais Georg mit fin à ce bon moment :

- Heu… Les gars ! J’voudrais pas vous alarmer mais y a une bande de nanas qui arrivent. Et vu ce qu’il y a sur leurs t-shirt et les cris qu’elles poussent…
- Ouais, t’as raison, le coupai-je. Rentrons vite ! Mais enfin, qu’est-ce que tu fous Tom ?!
- Les clés rentrent pas !
- Pousse-toi !

Je lui pris le trousseau des mains et fit jouer chaque pièce de métal avec la serrure. Je dû faire plusieurs essais avant que la porte ne s’ouvre enfin. Il était moins une ! Déjà les filles passaient, lançant des sons stridents et des gloussements tandis que l’une exhibait un tatouage sur le ventre et disant que c’était un autographe qu’elle avait eu de Tom après avoir passé la nuit avec. N’importe quoi. Leur accent de pouf me rendait malade et je fermais vite la porte. On avait frôlé la catastrophe. Affronter ces furieuses était la dernière chose qu’on souhaitait, du moins je pensais.

- Bill ? Tom ? Mais que faites-vous là ?

C’était la mère des jumeaux. C’est vrai qu’elle n’avait pas été avertie de notre venue. Après qu’elle eu serrée ses fils dans ses bras et que les salutations furent faites, on s’installa dans le salon. De là commença une sorte d’interrogatoire :

- Comment se fait-il que vous soyez rentrés si tôt ? Je ne vous attendais pas avant au moins deux semaines !

Nous avions tous le regard fuyant, se demandant ce qu’il serait juste de répondre. Voyant la détresse des frères et la gêne de Georg, je fis le premier pas

- A vrai dire, Madame Kaulitz, nous… Nous avons abandonné la musique.
- Quoi ? Mais… Comment ça ? Pourquoi ?
- Calme-toi maman, intervint Tom. On va t’expliquer.
- En fait, poursuivis-je, nous ne supportions plus toute la pression que nous mettait David, et les groupies dépassaient largement les bornes. On n’en pouvait plus, voilà tout.

Elle semblait sous le choc, et c’était assez compréhensible. Ses yeux vagues se perdaient dans la régularité du carrelage. A cet instant, bill et elle étaient parfaitement identiques. Ce dernier brisa la lourde atmosphère d’une voix faible et hésitante :

- Ma… Maman. Tu sais… Rien… Rien ne va plus… A cause de … A cause de tout ça…

Elle allait répondre, mais la sonnerie de mon portable fut plus rapide. Je m’excusai puis sortis de la pièce pour répondre.

Alors? c'est qui, mystère...

haaan moi je veux la suiiite, j'aiime trop ta fiic!

Houla, ça fait un moment que j'avais pas posté ><
Mais bon, ça en valait la peine, voilà une grande suite ^^
(Avec révélations à la clé )

Chapitre 7

- Oui ?
- Gusti ? C’est moi !

C’était ma sœur au bout du fil. Sa voix sonnait l’inquiétude, l’angoisse.

- Qu’est-ce qu’il t’arrive, lui demandai-je
- Je viens d’apprendre par les infos que vous aviez lâché la musique ? Les médias en font toute une histoire, surtout de votre disparition !
- Comment ça ?
- David passe aux infos là, et il est entouré de journalistes. Par contre, il ne dit pas ou vous êtes ni pourquoi. Maman m’a appelée morte d’inquiétude quand elle a su que t’avais disparu. Je veux des explications. Alors ?

Je ne savais que dire. Devais tout lui révéler ? Je n’en étais pas sur. Mais c’était ma sœur après tout, et j’avais une confiance sans faille à son égard.

- On est chez les Kaulitz. On est partit en urgence parce qu’on n’en pouvait plus. La pression, les groupies… Et Bill allait plus que mal. Alors on a prit notre décision.
- Je vois…
- Il ne faut surtout pas qu’on nous retrouve, tu ne dois parler de tout ça à personne, tu comprends ?
- Oui, ne t’en fais pas. Mais t’as pas pensé que le premier endroit ou les journalistes iraient ce serait chez les jumeaux ?
- A ouais ! J’y avais pas pensé. Faut qu’on se trouve un coin discret alors…
- Vous pouvez venir chez moi si vous voulez, je viens de déménager et personne ne me connaît dans le coin.
- T’es vraiment sur ?
- Certaine. En plus, j’ai de la place.
- D’accord, je vais voir avec les autres et je te rappelle.
- Ok. Bisous frangin !

Et elle raccrocha.

Je retournai donc rejoindre les autres. Madame Kaulitz avait la mine encore plus déconfite que lorsque je m’étais absenté, et toute la famille semblait fascinée par l’exemplaire régularité du carrelage. En me voyant, Georg fit taire le silence :

- C’était qui ?
- Ma sœur. Elle disait que David était assiégé par les journaux. Elle nous propose aussi de loger dans son nouvel appartement le temps que les choses se calment.
- Et t’en pense quoi ?
- Je pense que c’est une bonne idée, le temps qu’on trouve un coin ou on aura la paix.

Personne ne réagissait, je trouvais ça inquiétant. Je regardais mes amis, les uns après les autres. Ils avaient le regard vide, perdus dans leurs pensées sûrement. Nous restâmes ainsi, silencieux, pendant un temps indéfiniment long. Au final, je me retrouvais par terre, assis en tailleur, à réfléchir, je ne savais à quoi d’ailleurs.

Je vis Madame Kaulitz relever la tête. Son visage fut parcouru par la peur. Quelque chose de l’autre côté de la fenêtre l’inquiétait. J’étais trop bas pour voir de quoi il s’agissait.

- Madame Kaulitz ?

Les gars l’observèrent, et aussitôt leurs regards se portèrent sur l’extérieur.

- Scheisse, laça Georg

Des tas de camionnettes étaient à présent garés dans la rue, et on entendait que plusieurs personnes discutaient à forte voix et tambourinaient à la porte.

- Qu’est-ce qu’on fait, demandai-je
- J’en sais rien, me répondit Georg. C’est toi qui sais quoi faire dans ce genre de situation d’habitude !
- Je m’en occupe, dis la mère des jumeaux en se levant. Montez à l’étage !

Tom se chargea de ‘réveiller’ son frère et nous l’aidâmes à monter. On s’enferma dans une chambre qui semblait être celle de Tom. Une fois la porte bien fermée et les rideaux tirés, on s'assit, soit par terre soit sur le lit, en soupirant de soulagement.

- J’y crois pas, cria Georg. On peut pas faire un pas sans les avoir derrière notre cul !
- Parle moins fort, lui dis-je. On pourrait nous entendre… Où tu vas Bill ?
- …
- Bill ?
- Je… Je vais dans ma chambre…

Et ce fut avec sa démarche de mort vivant qu’il sortit. J’entendis la porte d’à côté se refermer. Au moins, j’étais sur qu’il n’était pas descendu

- Ca… Ca fait combien de temps que mon frère est comme ça ?
- J’en sais rien, dit Georg. Ce fait bien quelques mois…
- Quatre ou cinq, rajoutai-je
- Mais… Pourquoi ?
- Et bien… C’est depuis cette fois, au studio… Rappelle-toi. Quand plusieurs groupies hystériques avaient forcé la porte…
- Ouais, et alors ? Y a rien eu de spécial, elles ont été virées direct !
- justement, non, continua Georg. Quelques unes avaient réussi à se cacher. Et le soir, quand Bill est retourné dans sa chambre…
- Quoi ? Mais continu ! Elles lui ont fait quoi ?
- …
- Putain mais répondez les gars !
- Elles ont essayé de le violer.

Ces mots avaient eu l’effet d’une balle en plein cœur pour le guitariste. Son teint blanchit encore plus et ses muscles se tendirent. Je décidai de poursuivre, il était temps qu’il connaisse l’intégralité de l’histoire.

- Ton frère à réussit à résister. Georg et moi on a entendu de grands bruits et quand on est allé voir, la porte était fermée. On l’a enfoncé et on a trouvé Bill par terre, en larme, avec les vêtements en lambeaux, et trois filles autours de lui. En nous voyant, elles ont prit peur et on les a virées…
- Et depuis, il va mal. Maintenant tu le sais. T’es son frère, vous êtes identiques ! Tu l’aideras mieux que nous je pense…
- Co… Comment ça se fait que… Que je ne m’en souvienne pas ?
- T’étais avec une de tes conquêtes.

La réponse de Georg l’acheva, il en fut prit de violents tremblements. Brusquement, il se leva, raide, et sortit.

- Tom, ou tu vas ?

Pas de réponse. Je le suivais dans le couloir. Il entra dans la chambre de Bill et ferma à clé. Je retournai auprès de Georg.

- Ca va Gus ?
- Ouais. Mais eux, je ne sais pas…
- Laisse-les, c’est entre eux maintenant.

On laissa ainsi le temps passer, sans le retenir. Le soir tomba et ramena avec lui l’obscurité. La mère des jumeaux vint nous chercher. On la prévint que ses fils s’étaient enfermés et elle ne les dérangea pas. On descendit au salon. Ce fut séance de zapping intensif durant une bonne partie de la soirée.

Une émission attira mon attention…

Haaaan J'aiiiiiiime troooop!!!!

T'écris trop bian quoa!!!

La suiite!

Merci Pika

(J'ai come l'impression que t'es ma dernière lectrice T.T)

lol!

Biin ZAVEZ TORT DE PAS VENIIIIR XP

lol

J'aime trop!

A quand la suite?

Quand j'aurais le temps xd
Disoulé

Ok pas grace ^^

Je connais sa

:$

lol

Tu m'étonne xd

Oki, voilà la suite (ça faisait longtemps dis donc ^^')

Chapitre 8

J’ajoutai du son et réveillai Georg, faisant taire ses grognements à coups de coude. Ses yeux s’agrandirent en voyant l’écran

- Ne me dis pas que…
- Si

Le journal du soir faisait toute une histoire de notre soudaine disparition. Il y avait des images de notre dernier concert, puis de notre sortie de la salle, accompagnés de commentaires péjoratifs fusant :

« Bill terrifié par ses fans… Tom Georg et Gustav qui deviennent soudain agressifs… Mais qu’arrive-t-il aux Tokio Hotel ? Suite à leur mystérieuse disparition, nos journalistes ont tenté d’en savoir plus. Leur manageur, David, refuse de nous communiquer quoi que ce soit. Quand aux familles des garçons, elles sont sous le choc et ne comprennent pas ce qu’il se passe et ignorent ou sont leurs fils… »

- J’y crois pas, s’offensa Georg. Ils sont même allés chez nous ! Ils se prennent pour qui ces…
- Calme-toi Georg, ça ne sert à rien de s’énerver !
- Que se passe-t-il ?

Je me retournai et vis Bill. Il avait reprit quelques couleurs, mais pas assez pour que son maquillage coulé ne lui fasse l’effet d’un membre de la famille Adams.

Bill ! Ca va, demandai-je
- Un peu mieux, oui. Tom et moi on a… Parlé.

La façon qu’il avait eu de laisser la fin de sa phrase en suspend pouvais laisser planer le doute, mais je n’y fis pas attention. Bill s’assit dans un des fauteuils et regardait la télé, ou les médias montraient une fois de plus notre sortie de la salle. Bill effrayé… Nous qui nous mettions en rempart devant lui… Bien sur, on ne montrait pas les deux groupies qui avaient forcé la sécurité, et on préférait taire l’incident des loges, à moins qu’ils ne soient pas au courant. C’est vrai qu’après tout, c’était toujours de notre faute, pas de celle de ces folles.

- Les gars, dit le chanteur. Qu’est-ce qu’on a fait ?
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- Vous vous rendez compte de la connerie qu’on a fait ? De tous les fans qu’on a déçue ? De…
- Arrêtes ! Tu sais très bien que c’était la seule chose à faire !
- T’emporte pas Georg, tentai-je
- Non Gus ! Bill, nous on veut que tu ailles bien, que tu ailles mieux. On est potes, et on s’inquiète pour toi. Tu peux comprendre ça ?
- Georg…
- T’appelle ça des fans ce qu’il y avait dans la fosse toi, Moi non. Je sais qu’il en existe, mais pas en nombre assez important, malheureusement. Mais elles, eux, comprendront pourquoi on a fait ça et continueront de nous soutenir, quoi qu’on fasse !
- Georg ! Ca suffit maintenant !
- Gustav…
- Vous allez arrêter, cria Tom du haut de l’escalier
- Non, laisse Tom. Ils ont raison. C’est juste que…
- Que quoi ?
- Que… J’ai du mal à y croire… Je ne veux pas y croire, Je ne peux pas. Pourquoi a-t-il fallut que tout dégénère comme ça ?

Nous restâmes silencieux et immobiles, une fois de plus. Enfin, jusqu’à ce que Bill demande :

- Et maintenant on fait quoi ? Les journalistes surveillent la maison, et si ça se trouve, ils savent qu’on est là…
- C’est toujours bon pour ta sœur Gus ?
- Ouais. Mais ce qu’il faut, c’est sortir d’ici.
- Il y a un moyen les garçons, dit madame Kaulitz. Suivez-moi

Han!! Suspaaance!!

lol

SUite!

J'aime bocoup bocoup!